G. and O. Cit, A la page 155, note 1, l'auteur cite les travaux sur les prologues (« prologos ») de la littérature espagnole de la Renaissance et du « Siècle d'or » d'A. PORQUERAS MAYO intitulés El prólogo comme género literario, El prologo en el Renacimiento espahol 1965, El prólogo en el manierismo y el barroco españoles 1968, Ensayo bibliografico del prólogo en la literatura, p.111, 1957.

/. Dotrina, C. /. Bigarren-im-/-pressionean-debocinozco, /. Eta-oracino, /. A. Batçuez-berreturic., /. Monseignevr et al., La dédicace sur 10 lignes est ainsi formulée, La réédition de 1623 chez Jacques Millanges à Bordeaux porte comme titre Conseiller du Roy en ses

«. Les, (iduritu çaienaz) en basque des censeurs ecclésiastiques délégués par l'évêque et adressé au vicaire général (Iphizpicuaren ordain handiari), daté de « Sare le 11 octobre 1626 » (Saran Urriaren 11, Urthe 1626) signé de P. DE AXVLAR (curé de Sare) et P. DE GVILLENTENA (curé d'Itxassou), la licence LICENTIA en latin du vicaire général datée de Bayonne le 28 octobre 1626

G. and I. Erretorac-qui-se, (bere adisquideac) de l'auteur (voir cidessous la note 21), un huitain latin (GRATVLATOR IOANNI/Etcheberio etc.) signé de I. DE HEGUY qui se dit « condisciple » (condiscipulus) de l'auteur

/. Leiracvrtçaille and . Maneraz, 15 syllabes à rimes suivies comme tout le reste de l'ouvrage, est un « Réveil pour apprendre le manuelABISVA) ; le n° 3 est une autre préface sur la « répartition du livre, MANVALAREN/IKHASTERA/IRATÇARMENDVA) ; le n° 2 unLIBVRVAREN/ERREPARTIMENDVAZ) ; le n° 4 apporte enfin la dédicace précédée du titre de l'ouvrage : LEHENBICICO/LIBVRVA GVIRISTI/ñoac iaquin behar dituen gaucez. (« Livre premier : sur les choses que doit savoir le chrétien »)

D. Ene, /. Iavn, . De-rveil, . Baionaco-iphizpicu-digne, /. Erregueren et al., Eta Parizco semeari

«. Dans-le, ». Deuxième-livre,-sur-les-prières-que-devrait-réciter-le-chrétien, . D. Behar-litvzquen-/-othoitcez, . Iavn-migvel-/, . De-oiharart et al., l'avis au lecteur (IRACVRTÇAILLEARI/ABISVA.) suit la dédicace au vicaire général ainsi formulée

D. La-dédicace-du and . Iavn, ARALDEA) formant la troisième partie du livre suit aussi le titre (et précède l'avis au lecteur) mais est un peu différemment formulée, M1GVEL OIHARART VICARIO/General Officiai eta Calonge Theo-/logal berari.(« Dédicace particulière au même dit sieur Miguel Oiharart, Vicaire Général Officiai et Chanoine Théologal »)

. Le-dédicataire-de-la-notitia, d'Oyhénart est nommé ainsi : Illustre Henrico Augusto Lomenae, Villaeclerici domino, equiti torquato, sacri Consistorii Conciliario regali etc

I. La-célèbre-Épître-dédicatoire, . Echavs, . Tvrsco, and . Arzipizpicu, Etcheberry de Ciboure avait déjà adressée à l'ancien évêque de Bayonne encore vivant (voir ci-dessus note 10), intitulée GOMENDIOZCO CARTA « Lettre (ou Epître) de recommandation », titre repris ensuite avec quelque variation par Tartas (voir ci-dessous note 15) et tel quel beaucoup plus tard (1718) par Etcheberry de Sare (voir cidessous note 19), commence par la formule suivante Franciaco lehen-lbicico erremusinari : Ordenaco/aitonen seme, eta erregueren/Conseillari famatuari

P. La-formule-dédicatoire-de-cet-ouvrage-est-rapportée-par, . Lafitte, /. Tarbeko-ene-/-jaun-ipizpicuari, /. Erregueren-estatu-privatu-/-conseilluan-conseillari, /. Eta-artusko-abadeari et al., « A Monseigneur l'Évêque de Tarbes, Conseiller du Roi au Conseil d'État privé et abbé d'Arthous, le Frère Joannes Haraneder (souhaite) la paix et la Santé ») Le seul évêque de Tarbes basque et en même temps abbé d'Arthous près de Dax, donc susceptible de recevoir cette dédicace serait, selon les recherches de l'auteur, l'un des deux Salvat Diharce (originaires probablement de la maison Eihartzea de Labastide-Clairence : cf. P. Haristoy, Recherches Historiques sur le Pays basque, Laffitte Reprints, et sans doute le second qui fut évêque de Tarbes de 1601 à 1648 ; il y succédait à son oncle du même nom, nommé par Henri III en 1577, pp.130-132, 1977.

. Haramburu, ouvrage conservé seulement dans la réédition de 1690 selon FRANCISQUE- MICHEL, Le pays basque, sa population... etc, p.489, 1857.

F. Le-titre-complet-de-l-'ouvrage-est-donné-par, Genevaco ipizpicuaren, Philotea, eta chapeletaren Andredena Mariaren ohoretan devocionerequin erraiteco Antçea, 482) : San Fronces de Sales

J. De, Montréal marquis de Monein acheta à son cousin Armand-Jean le fils du mousquetaire de Troisvilles les charges de gouverneur de Soule et de sénéchal de Navarre

. Le-second-livre-de-tartas, . Imprimé-À-orthez-chez-jacques-rouyer-imprimeur-du-roi-(, . Orthecen, and /. Iacquesrovyer-/-erregueren-imprimaçalia-baitan, .) et daté du 16 juillet 1672, porte après le titre une formule dédicatoire en basque, suivie d'une phrase latine tirée de Mathieu (Ex fructibus eorum cognoscetis eos : « Vous les reconnaissez à leurs fruits, puis l'épître dédicatoire en français

Y. Hirur and . Iaunary, Montirande/deithatcen den Iaun Abadiary/dedicatiac

. La-lettre-commence-par:-a, /. Monsieur-de-/-troisvilles, and . Abbé-de-montirandé, Sur cet aîné des deux fils du fameux mousquetaire, P. Haristoy donne les informations suivantes : nommé Armand-Jean de Peyré de Troisvilles et né en 1639, il avait reçu la tonsure à 14 ans des mains de l'archevêque de Paris futur cardinal de Retz

. Der, ce qui suppose qu'il fallait dire sans doute et écrire « Moutirander ») De 1676 à 1681 il eut les charges de gouverneur de Soule et de sénéchal de Navarre achetées à un sien cousin avant de les revendre à un autre (voir la note 15) ; il mourut à Paris à l'hôtel de Troisvilles rue de Tournon en novembre, et fut enterré dans le choeur de son abbaye (P. HARISTOY, op. cit. II p. 113). Les dédicataires de Tartas forment un réseau familial lié à la Soule, 1700.

S. 'adressant-À-un-prélat-qui-ne-sait-pas-le-basque, M. , /. Et-/-reverendissime, G. , and P. Le-Évêque-de-bayone, Arambillague suit l'exemple de la dédicace bilingue de Liçarrague à Jeanne d'Albret : après la formule dédicatoire en français, l'épître est écrite sur deux colonnes, à gauche en français et en italiques

M. and /. Quoique-les-presens, ne sont d'ordinai-/re estimés par plusieurs/que par leur nouvauté, celuy que j'ay l'honneur/de vous presenter, qui/est l'Imitation de Iesus-ZChrist, traduite dans/nôtre Langue, se flatte

E. Jauna and /. Presentac-ceren, çuri eguiteco o-/horea dudana, ceiña Iesu/Christoren Imitacionea,/ gure langoaiarat emana/baita çure estimuaz be-/re burua lausengatcen/du ; ceren familier çait-/çun

. Le-titre-de-cette-oeuvre-dédicace, «. Qui-devait-présenter-au, ». Bilçar-apprendre-le-latin, . Euscarazco, E. Latin-ikhasteco-daté-de-1712,-dont-le-titre-est-précédé-de-la-dédicace et al., « Au Pays basque et à tous les Basques », est constitué par la formule dédicatoire elle-même, La forme basque lau-urdi du mot Labourd (« lieu des quatre eaux », mais le dérivé urdi n'existe pas) procède d'une fantaisie étymologique de l'auteur, qui veut réfuter les explications antérieures non moins évidemment inexactes (« pays de voleurs » !)

«. Messieurs, Et de voir cette chose ainsi je crois Messieurs, que vous aurez plaisir et contentement (...) Je ne doute donc pas Messieurs, que vous aussi comme vrais Basques et Labourdins (...) je viens vous offrir mon petit ouvrage (...) et ainsi Messieurs, croyez que je suis pour toujours, avec bon coeur et bonne volonté, le plus petit et le plus obligé de vos serviteurs

. Çure, ezta oraino hil Tristant de Monein Guyenaco Gobernadoré, eta Lotenent General handy harén memoria... (« Votre maison, votre famille a depuis toujours un grand destin : la mémoire de ce grand Tristan de Monein Gouverneur et Lieutenant Général de Guyenne n'est pas encore éteinte

. Montaigne-raconte-qu, étant enfant il fut témoin de cette révolte bordelaise dite « révolte de la gabelle » et du meurtre de Monein par la populace, le 21 août 1548 ; il le critique pour sa faiblesse en cette occasion, se rendant auprès des révoltés au lieu de jouer de son autorité (Essais, livre I chapitre XXIV), Tartas cite ensuite les actions guerrières de Valentin de Domezain et Monein au temps de Charles IX

. Dans-la-dédicace-en-français-de, 1672 il ne pouvait guère remonter plus haut que le père du dédicataire, « genereux seigneur » ou « grand Heros », le capitaine des mousquetaires sous Louis XIII et Louis XIV, mais dont le père était marchand de son état

L. , «. , ». , and G. Herria, Oyhénart avait connaissance d'écrits en prose d'Etcheberry, depuis lors perdus comme d'autres textes littéraires basques des XVI e et XVII e siècles, et il les jugeait bien supérieurs à ses vers : « Il Est dommage que Cet Esprit aye mieux aymé s'apliquer a la poésie (pour laquelle il nauait point de naturel) qu'a la prose, En laquelle il auroit reussy Indubitablement ; car (outre ses ouurages Imprimes) ses Lettres familieres, Escrites a aucuns de ses amys, son dictionnaire, Et ses conjugaisons (que Iay Ueus Escrits de sa main) rendent temoignage de sa sufisence en Cette langue. » (Ibid, pp.195-233, 1967.

C. Augustin, Voyage en Navarre pendant l'insurrection des Basques (1830-1835), VIII. La bibliothèque. Laffitte Reprints, p.311, 1979.

J. Orpustan, Un type de « paratexte » dans la littérature basque de la première moitié du XVII e siècle : les dédicaces », Lapurdum [En ligne], 4 Numéro Spécial 1 | 1999, mis en ligne le 01 juin, 2010.