. Coulau-(-maison-de-biarritz-) and . Coulleau, Coulau (maison d'Anglet) Egalement utilisés le digramme aü (avec ü surmonté d'un tréma) et le trigramme auy. Cela explique, entre autres, les formes

. Pour-noter-la-diphtongue, c'est-à-dire = e + o) utilisé pour noter [eu] puisque les notaires utilisaient manifestement à l'intérieur du trigramme eau le digramme final -au à la place du graphème occitan o = [u] comme dans le nom Dario (maison d'Anglet) où -io = [-iu] ; d'où par conséquent eau = e + o (occitan

L. Diphtongue, parfois aÿ (avec tréma) et même de temps à autre ai : Partayre, est notée ay dans Celhay (patronyme biarrot)

L. Diphtongue, ey, plus rarement ei ou eï (avec tréma) : Peyré Loustau dit Dirubeheïty (maisons d'Anglet), etc. Exceptionnellement, le trigramme oeï (avec tréma) apparaît également dans le nom Poeïreton (maison d'Anglet) qui manifestement ne peut représenter ici qu'une variante du nom de personne Peiroton, « petit Pierrot » prononcé généralement [peiru't?] avec une légère nasalisation de la voyelle finale mais prononcé dans les Landes, la région bayonnaise et le Gers, Hiribeity ou Hiribeyti entre autres, [peiru'tuM] avec n vélaire. e) Les graphies utilisées pour noter la diphtongue [oi] sont : oy et oj dans Doyharsabal et Ojambure

L. Diphtongues-montantes, En dialecte labourdin, le groupe oa est prononcé, dans la prononciation usuelle du moins, ua. Or, d'après Henri Gavel 28 , en Labourd cet u devient une semi-consonne [w]. Ainsi, pour noter la production phonique [wa], la graphie utilisée, outre le digramme oa et le trigramme oua qui sont fréquents, est oy, parfois oi, comme, par exemple, dans les noms Nescatoy (maison de Biarritz) et Chemetoy (maison d'Anglet), issus des vocables basques neskatoa > neskatua > neskatwa, « la petite fille, la fillette » et xemetoa > xemetua > xemetwa, « le petit fils, le fiston » 29 . Dans ce cas, il ne peut y avoir aucune ambiguïté car il est certain que le digramme oy représente une prononciation [wa] étant donné qu'il ne peut s'agir que du basque neskatoa et xemetoa, Les exemples sont nombreux : Saubat Douat ou Doat écrit parfois Saubat Doit (maison d'Anglet), etc. En revanche, dans le nom Amestoy (maison d'Anglet), le digramme oy représente, au contraire

. Le-terme-xeme-Étant-déjà-lui-même, une forme diminutive du basque seme, « fils » auquel est venu s'ajouter le suffixe diminutif basque -to suivi du déterminant basque -a, qu'on traduit généralement en français par l'article « le, la ». Le sens serait en français « le petit fiston », la petitesse étant de la sorte exprimée deux fois, 2008.