. Après, *. Qu-'à-expliquer-la-forme, and . Auso, Or, celle-ci ne peut être qu'une déformation du nom OEaso > *O(i)aso > *Aoso 89 > Auso

E. De and . La, on croyait être un extrait totalement corrompu, ne l'est en fait que très peu De telle sorte qu'à l'arrivée nous aurions la traduction, bien plus cohérente, qui suit : Et le [fleuve] Bellunte entoure les Devales à Triti-um [c'est-à-dire ici, on le sait désormais, décliné à l'ablatif = Triti-n-?] 90 , en revanche l'Uria retentissant / sonore [baigne, entoure] Decium 91, et le Magrada OEaso 92 ? Il est vrai que tout lecteur exigeant est alors en droit de poser certaines questions élémentaires dont, entre autres, celle-ci : quel est l'élément, p.93

. Ce-qui-permet-de-le-penser, la syntaxe latine inhérente à cette phrase, syntaxe montrant du reste qu'il s'agit d'un pluriel, c'est-à-dire en l'occurrence ici nécessairement d'un ethnique, mais également le fait que cette formation ethnique en -al-es se rencontre, entre autres, dans le nom d'un peuple d'origine préceltique appelé Gabali 94 , forme « latinisée », c'est-à-dire coulée dans le moule de la déclinaison latine, dont la variante, également « latinisée, citée par Pline l'Ancien 95 ainsi que par Jules César, est Iglesias, Hector: Le littoral " guipuzcoan " d'après la Chorographia de Pomponius Méla Vasconia, pp.31-54, 2011.

A. García and . Eutimio, Martino ne prenant pas en effet, on l'a vu, la peine, à leurs yeux probablement inutile, de préciser quelles sont les raisons qui les poussent à soutenir une telle explica- tion

D. César and . Bello-gallico, Pline, XI, 240 Jules César est le premier à mentionner ce peuple : les Gabali, autrement dit les habitants du Gévaudan de l'Antiquité, une population d'origine préceltique, c'est-à-dire déjà installée dans la région lors de l'arrivée des Celtes au cours du premier millénaire avant Jésus-Christ ; également la forme Gabalit?ni que cite Sidoine Apollinaire où apparaît le suffixe -it?ni caractéristique des peuples de la péninsule Ibérique et du bassin méditerranéen, La forme Gabali que cite César suit ici la déclinaison des noms de la deuxième déclinaison formant leur génitif pluriel en -?rum. 95. Pline, IV, p.33

. Or, appui remarquable étant donné que nous avons affaire à une équivalence des plus limpides : Gab-al-es « Dev-al-es 100 / Gabal-i « Bib-al-i. Ces fameux Devales devaient probablement constituer une population indo-européenne, ou proto-indo-européenne, et cela malgré une formation en -al-de type préceltique, installée sur les rives du fleuve auquel ils allaient donner un jour un nom celtique

. Un-village-qui, est-à-dire l'antique (Tritium) Tuboricum dont les habitants indigènes, quelles que fussent par ailleurs leurs origines, et il n'est pas sûr, mais il s'agit là d'un autre débat, des plus complexes, qu'il se fût agi de « proto-Basques », désignaient l'actuel fleuve Deva par le nom préceltique de Bellunte 102 , lequel tomba progressivement dans l'oubli. Il s'agit là d'une explication cohérente et réaliste expliquant non seulement la présence en territoire guipuzcoan de cet hydronyme celtique

M. Mais and . Serait, Antiquité à mentionner le véritable nom de ce fleuve, à savoir Bellunte ? Ici également la réponse est cohérente et même d'une grande banalité durant l'Antiquité : Méla est le seul à nous transmettre le présumé nom préceltique du fleuve Deva parce que Méla utilise une source ancienne ? probablement , on l'a vu, un périple carthaginois archaïque, lequel aurait fait par la suite l'objet d'une traduction en grec, Le littoral " guipuzcoan " d'après la Chorographia de Pomponius Méla Vasconia, pp.31-54, 2011.

I. Pline, ??????? ?, ????? ??????? ? ; les Bibali, peuplade d'origine préceltique, habitaient le bassin du Búbal, rivière qui prend sa source sur le versant oriental de la sierra de Larouco et qui traverse le territoire des communes galiciennes de Gironda

. Cette-rivière-est-aussi-appelée-par-les-habitant-de-la-région, Buble ou Bibalo, d'après Tranoy, La Galice romaine, p. 64. 100. Cela n'avait pas échappé à Edouard Phillipon, Les peuples primitifs X , p. 240. 101. Car c'est le nom celtique du fleuve qui est à l'origine du nom du village et non l'inverse. 102. On ne peut pas affirmer qu'il s'agissait de « proto-Basques » car

«. and ». Qu, il apparaissait aux voyageurs plusieurs siècles avant notre ère " , c'est-à-dire une source de loin antérieure à l'époque à laquelle écrivait Méla

. Cet-auteur and . Dans-un-ouvrage, rédigé au début de notre ère, décrivait donc en réalité une nomenclature géographique dépassée à son époque, ce qui ne semblait guère l'embarrasser car, entre autres, la plupart des autres auteurs latins agissaient souvent de la même façon 103

C. and S. Le-poète-domnulus, Etude prosopographique, Sacris erudiri, VII, pp.49-66, 1955.

G. Echegaray and J. , Los Cántabros, 1997.

L. De and M. , Corografía o descripción general de la Muy Noble y Muy Leal Provincia de Guipúzcoa. Edition, introduction, notes et index de J, 1969.

H. Iglesias, Le littoral " guipuzcoan " d'après la Chorographia de Pomponius Méla Vasconia, pp.31-54, 2011.

F. Avienus-fait-de-même, cet auteur latin du IV e siècle de notre ère utilise afin de décrire les côtes de la péninsule Ibérique une source du V e siècle avant Jésus-Christ. Avienus mentionne en effet dans son ouvrage des lieux géographiques et des peuples qui à son époque n'existent plus

S. González and D. Herrero, El habla y la toponimia de Lapuebla de Arganzón y el Condado de Treviño, 1985.

H. Iglesias, Le littoral " guipuzcoan " d'après la Chorographia de Pomponius Méla Vasconia, pp.31-54, 2011.