*. Zizakon-etcen and >. Zitzeen, Les différences dialectales sont généralement peu marquées, sauf l'apparition d'une occlusive sourde au datif de 1e personne du pluriel -ku-en domaine navarrolabourdin et souletin conformément au système général de ce domaine. Mais en 2e personne la présence de l'affriquement du radical -itzai-a empêché, du moins en général, celle de l'affixe datif -zu, ce qui aboutit à la suite de sifflantes z-tz-z-résultat incontestable et heureux des forces dissimilatoires en jeu Au pluriel de datif de 3e personne la réduction de la triphtongue à zitzeen bas-nav

. Meillet-est-publiée-en, français (traduction du titre allemand) de W. von Wartburg; le Dictionnaire étymologique roman (traduction du titre allemand) de W. Meyer-Lubke en 1935. Les principaux travaux sur le basque de H. Schuchardt sont publiés de 1900 à 1925. 3. Les verbes à initiale consonantique (sauf évidemment le y de jan, jakin, jautsi, jeiki, joan etc.) ne sont pas conjugables en basque, du moins dans la langue historique, puisqu'ils interdisent la préfixation modo-temporelle et personnelle indispensable pour conjuguer le verbe sans auxiliaire, 1922.

L. Joseba and . Andrinua, Refranes y sentencias (1596), Ikerketak eta edizioa, édition critique, p.207, 1996.

L. Michelena, Textos Arcaicos Vascos et I. SARASOLA Contribución al estudio y edición de textos antiguos vascos, Saint-Sébastien, J.-B, issue.210, p.77, 1990.

O. , L. Langue-basque, and . Au-moyen-age, Izpegi, Saint-Etiennede-Baïgorry , p. 223. 6. Dans son introduction à la réédition du livre de Liçarrague (Jesus Christ gure iaunaren Testamentu berria etc., La Rochelle 1571) sous le titre I. Leiçarragas Baskische Bücher von 1571 etc. (Strasbourg, 1900), réédité en fac-simil et traduction de l'introduction en espagnol par l'Académie basque Schuchardt propose des étymologies latines de quelques verbes basques, ainsi haztatu " pris en main, pesé " (d'où hazta " poids " ) qu'il fait venir de lat. tastare " tâter, 1990.

. De-même-ninikatu, IIIe partie, chap. II La racine) reprend à Schuchardt d'autres étymologies latines de verbes basques: ainsi " La racine zagu " être connu " (?) gascon sabut, sagut (?) a été pourvue de la voyelle e-qui figure à l'initiale d'un grand nombre de participes passés (?) la finale gasconne -t a été élargie en -tu (?) " (ibid. p. 422); ou ekharri que Schuchardt tient pour emprunté; même un mot d'apparence aussi vénérable (?) " porté, apporté " , ne saurait nier sa parenté avec celto-latin carrar, carricare " etc. (ibid. p. 423) Ces étymologies latino-romanes sont très peu vraisemblables: pour le radical-participe ezagun " connaître, connu " , le participe latinisant en -tu est évidemment une réfection tardive et analogique comme celle de izatu labourdin par rapport à izan et nombre d'autres exemples identiques, et il est hautement improbable qu'un romanisme tardif comme sagut < sabut (littéralement " su " , problème sémantique en plus: " savoir " étant en basque jakin) ait pu recevoir, au Moyen Age tardif, une morphologie verbale à -n final réservée aux verbes les plus typiques et les plus anciens de la langue, dont justement les auxiliaires verbaux, sans compter le caractère purement artificiel de la racine en question (aurons-nous eu plutôt une ancien factitif en era-altéré bien avant le temps de la langue médiévale?); quant à ek(h)arri " porté, apporté " , autre participe, radical ekharr " apporter " , de la seconde classe " fermée " des verbes basques à morphologie ancienne, il ne peut venir des mots " celto-latins " cités, car le basque connaît très bien les mots empruntés, sans doute très anciennement, à ces derniers: garraiatu " charroyé " et garrika (forme médiévale) ou karrika (forme moderne exclusive à " régression phonétique " avec le retour à l'initiale sourde inusitée en basque ancien) " rue " et par extension " place, mot très courant en toponymie souletine médiévale, la part la mieux romanisée du domaine linguistique, à peu près (Mixe et Armendarits) ou totalement (Arbéroue, Ossès, Baïgorry, Cize) inusité ailleurs dans les noms antérieurs au XVe siècle. 7. La forme ecutea (cacographie?) citée en 1609 est restituée (mais était-elle encore en usage?) en edutea tardivement en 1773 (L. Michelena et I, p.61